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Poste actuel:Illustrateur indépendant
Date:avril 20, 2012

Alexis Nouailhat, illustrateur

Illustration de paysages et environnements naturels

 

Il avait été le premier étudiant à s’inscrire à l’École Émile Cohl en 1984, où il était venu développer son goût pour l’illustration naturaliste, l’aquarelle et le dessin humoristique. Alexis Nouailhat (1966-2021) a consacré toute sa carrière artistique à la célébration de la nature et la défense de l’environnement.

Illustrateur de personnages animaliers, de paysages et d’environnements naturels, il est l’auteur d’une longue série de carnets de voyage à travers le monde. Il a été aussi un collaborateur régulier des publications d’associations de protection de la nature, en particulier celles de France nature environnement et de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), et de celles d’éditeurs comme la Salamandre.

A Saint-Bonnet-en-Champsaur (Hautes-Alpes), il animait un atelier-galerie où il exposait ses aquarelles de terrain et de paysages de montagne. Disparu à 55 ans, Alexis était resté attaché à son école.

 

En 2012, il avait décrit son activité pour lesmetiersdudessin.fr. Nous en restituons ici les principaux extraits :

 

Le métier d’illustrateur naturaliste

Il se concentre sur les représentations de la nature et l’environnement pour illustrer des livres, des revues ou encore des sentiers d’interprétation. Son métier lui permet de passer ses journées dehors, dans la nature avec ses chaussures de marche et ses jumelles  : « le tout est de bien observer », souligne Alexis. Son quotidien est fait de balades en montagne, d’expositions, de rencontres, de dessins en atelier et au cœur des paysages. Une journée qu’il peut moduler à sa guise puisqu’il travaille en free-lance :

La liberté est ce qui caractérise vraiment le métier d’illustrateur.

Travailler à son propre compte est souvent aléatoire. Alexis Nouailhat travaille pour les éditions du Fournel, Glénat, Plume de carotte ou encore la revue de la Salamandre. Ses revenus ne sont pas fixes puisqu’il n’est pas salarié. Néanmoins Alexis estime qu’il est possible de vivre de sa passion pour le dessin si l’on travaille beaucoup. Il ajoute aussi que les revenus deviennent meilleurs avec l’expérience. De plus, le métier d’illustrateur évolue avec différentes technologies qui se perfectionnent, le métier passe progressivement du papier au numérique. Mais Alexis est un conservateur, il cultive son attachement pour les techniques traditionnelles :

Je tiens à garder mes dessins sur le support d’origine, je ne dessine que sur papier.

Conseil d’un professionnel

Il faut être sûr de vouloir dessiner, c’est un engagement à vie, une histoire de passion qui ne rime en aucun cas avec hésitation.