Le dessin l’a toujours passionné et ses pages de cours étaient déjà chargées d’illustrations. Alexis a fait des études comme tout le monde avec de bons résultats en dessin, puis il obtient son bac littéraire option artistique avant d’intégrer l’école Emile Cohl dont il sortira avec son diplôme en poche (spécialité illustration).
Il exerce depuis le métier d’illustrateur et s’est tout particulièrement concentré sur les dessins représentant la nature et l’environnement pour illustrer des livres, des revues ou encore des sentiers d’interprétation. Son métier lui permet de passer ses journées dehors, dans la nature avec ses chaussures de marche et ses jumelles : « le tout est de bien observer ». Le quotidien d’Alexis est fait de balades en montagne, d’expositions, de rencontres, de dessins en atelier et au cœur des paysages. Une journée qu’il peut moduler à sa guise puisqu’il travaille en free-lance :
Cependant le danger de travailler comme cela à son propre compte est de perdre son inspiration ou encore prendre un rythme de vie dangereux. « Si on ne dessine pas ou que l’on perd ses clients récurrents les temps vont rapidement devenir difficiles ». Alexis Nouailhat travaille pour les éditions du Fournel, Glénat, Plume de carotte ou encore la revue de la Salamandre. Et il confie que ses revenus ne sont pas fixes puisqu’il n’est pas salarié mais qu’il est néanmoins possible de vivre de sa passion pour le dessin si l’on travaille beaucoup. Il ajoute aussi que les revenus deviennent meilleurs avec l’expérience. De plus, le métier d’illustrateur évolue avec différentes technologies qui se perfectionnent, le métier passe progressivement du papier au numérique. Mais Alexis est un conservateur :