Voyant ses grands-parents peintres à l’œuvre, Célia savait déjà qu’elle ferait un jour du dessin. C’est pourquoi, après son bac littéraire, elle se lance dans une école de graphisme parisienne (ECV) pour suivre ensuite le cursus de l’école Emile Cohl. Elle parvient à ses fins en 2003 puisqu’elle sort diplômée et débute sa carrière d’illustratrice en free-lance.
Il s’agit pour Célia d’illustrer au mieux le texte ou le thème du livre pour lequel elle dessine. Elle se charge de faire la traduction, transformant un texte en une image qui le résume. Elle organise alors son travail en 3 étapes:
Cependant elle insiste sur le fait que ce soit une profession de solitaire et que les ateliers d’illustrateurs coûtent cher, un luxe qu’elle ne peut pas vraiment s’offrir. Car c’est « un métier qui ne paye pas ». De plus la mise en route est plutôt longue au tout début de l’activité et les remises en questions sont perpétuelles.
Célia Chauffrey travaille généralement avec des éditeurs, mais il lui arrive aussi de rencontrer et de collaborer avec des auteurs, des typographes ou encore des galeristes. Parmi ses éditeurs récurrents on trouve L’école des Loisirs, Auzou ou encore Frimousse.
Après seulement un an d’illustration professionnelle, les revenus de Célia varient mais restent plutôt bas puisqu’elle est contrainte de garder un métier alimentaire pour vivre sereinement financièrement. « On peut vivre de sa passion, mais assez mal tout de même ». Même si elle gagne peu d’argent elle assure qu’elle ne perdra jamais le plaisir de chercher une idée et d’ensuite la réaliser en image.