Sa passion pour le dessin commence très tôt et finit par le propulser dans l’univers du dessin animé. C’est Persepolis (2007), long métrage de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi, qui lui permet d’être embauché dès sa sortie de l’école Emile Cohl. Depuis, Kevin exerce en free-lance pour des projets personnels ou institutionnels.
tre Réalisateur de dessin animé
Kevin doit d’abord être sollicité pour un projet puis en parler avec l’auteur afin de créer un univers pour le faire évoluer jusqu’à ce qu’il soit prêt à être produit. C’est un métier de passionné qui lui permet d’allier le sens de l’effort et le plaisir de créer.
Une profession basée sur la liberté et dont la semaine type n’existe pas, puisque les plannings peuvent différer pour chaque projet. Mais même si le secteur du dessin animé est très commode en ce qui concerne l’emploi du temps, il est tout de même synonyme d’une certaine précarité puisque le statut d’intermittent du spectacle est très instable, voire parfois nomade. Kevin confie même avoir un travail alimentaire chez Caribara en cas de coup dur.
Selon lui, il n’y a pas de secret, c’est comme dans tous les métiers : il faut travailler sans relâche pour gagner sa vie convenablement. Il touche environ 1900€ mensuels, mais ce chiffre varie chaque mois selon l’importance des projets qu’il traite ou le statut qu’il occupe. « De toute manière, ce qui me motive est de pouvoir chaque jour m’exercer au dessin, de faire ce qui me plait et de pouvoir en vivre ». Malheureusement avec les années les productions de dessin animé sont de plus en plus délocalisées et le travail se raréfie, mais Kevin ne craint pas que son métier disparaisse puisqu’il a observé que le public touché par les dessins animés s’élargit.
onseil d’un professionnel